Cette étude de la filière du soja biologique du Togo a été réalisée en mars et avril 2018 pour la coopération allemande, par une équipe internationale comptant un spécialiste des chaines de valeur biologiques, une spécialiste des chaines de valeur conventionnelles et un spécialiste des marchés internationaux.
Ce secteur dynamique contribue pleinement au développement économique du pays. L’étude approfondie des coûts de production et de commercialisation du soja biologique et de la répartition de la valeur a permis d’apporter des conseils appropriés pour la pérennité du secteur.
Soja bio du Togo : une filière d’exportation dynamique organisée en agriculture contractuelle
Le soja biologique est aujourd’hui une des cultures d’exportation les plus dynamiques du Togo. Une vingtaine d’exportateurs organisent et structurent la filière, pour un total de production exporté en croissance constante depuis 4 ans (plus de 12 000 tonnes). Ce dynamisme est tiré par une demande mondiale en croissance, notamment pour le secteur de l’élevage bio (Europe et Amérique du Nord), mais aussi par les nombreux avantages comparatifs du soja biologique du Togo, seul pays de la sous-région à avoir développé ce secteur à l’exportation.
Entrepôt de soja biologique
La chaîne de valeur du soja bio est organisée suivant les principes de l’agriculture contractuelle, dans laquelle les sociétés commerciales d’exportation encadrent fortement la production et les milliers de petits producteurs, soit directement soit par des structures intermédiaires. Ce sont généralement les exportateurs qui prennent l’initiative de l’organisation des producteurs. Les structures intermédiaires, fournisseurs ou « agrégateurs » du produit assument des fonctions variables, parfois remplies directement par les exportateurs, depuis l’encadrement technique et la formation des producteurs, la garantie de l’accès au micro-crédit, et la mise en place de systèmes de contrôles internes nécessaires à la certification de groupe.
L’étude des coûts de production et de commercialisation du soja biologique a montré que la marge des producteurs sans être négligeable, restait faible au regard du travail investi. L’encadrement des producteurs apparaît comme une fonction clé de la chaîne de valeur du soja biologique. Mais l’accès au marché international et le préfinancement de la récolte restent les clés de la réalisation de la valeur ajoutée.
Une filière sous tension
En 2015, Bio4Ever, un opérateur historique de la filière soja biologique au Togo et au Bénin, a vu plusieurs de ses containers déclassés par son certificateur en agriculture biologique, pour cause de contamination de certains lots. Les raisons de cette contamination sont encore a élucider. Des centaines de petits producteurs attendent toujours le paiement de cette récolte par l’exportateur, dont l’activité est en retrait marqué. Cette affaire a porté un coup à la réputation du secteur, qui s’en est cependant relevé grâce à l’intégrité des pratiques actuelles des jeunes dirigeants, et à la qualité du soja exporté (taux de protéine élevé, taux d’humidité bas, absence de traces de contamination).
Le financement de la production reste un enjeu important pour les opérateurs économiques. En effet, des commerçants opportunistes tentent d’acheter le soja biologique plusieurs mois après que les premiers achats aient été faits par les exportateurs bio spécialisées (après la récolte, en novembre et décembre), à des prix spots plus élevés du fait de la rareté du produit à ce moment là, pour l’introduire dans le marché conventionnel du soja non OGM, dont de nombreux pays sont maintenant demandeurs. Le paradoxe est que le prix du soja conventionnel devient alors supérieur ou égal au prix du soja bio, du fait de la pénurie globale du produit à partir du mois de janvier ou février.
Des défis pouvant être relevés
Des circuits de financement plus agiles et plus importants permettraient aux opérateurs spécialisés de disposer d’une plus grande partie de la production en début de campagne. Une meilleure implication des producteurs et de leurs organisations dans la chaîne de valeur, avec notamment des contrats d’engagements négociés avec les structures intermédiaires ou les exportateurs sur de meilleurs termes, y contribuerait également. Les rendements peuvent augmenter avec un meilleur encadrement technique, si les producteurs y trouvent leur intérêt. Le soja de la sous-région doit aussi faire face à l’érosion des performances des variétés développées par l’International Institute of Tropical Agriculture (IITA) au Nigeria. Des recherches sur des nouvelles variétés sont en cours.
Soja bio de variétés distinctes
Consultant international sourcing, étude et développement de chaines de valeur durables.
Bonjour Mr Pierre, est-ce possible d’avoir le document de votre étude sur la filière de soja au Togo?
Je suis étudiante et je prépare une présentation sur la filière du soja au Togo.
Merci
Bonjour Delphine,
Je vous écris pour échanger par e-mail.
Cordialement,
Pierre
bjr Mr Pierre .
Je suis du Togo je me nomme SODOMON Yaovi Olive
nous sommes dans la production et la commercialisation des produits agricole notamment le SOJA ;
pour aller droit au but j’aimerai savoir si vous acheter du soja ?
En attente de votre réponse je vous pris monsieur mes meilleures distinction .
Non. Je précise à tous que nous sommes consultants / experts sur le développement de chaines de valeur durables et inclusives. A ce titre, nous ne commercialisons pas de soja ou d’autres produits agricoles. Mais vous conseiller fait partie des présentations que nous proposons.
BONSOIR monsieur Pierre je possède 3 hectares de terres agricoles dans le sud du TOGO a Notsè et J’aimerais me lancer dans la culture du soja.Est-il possible que vous me donnez a peu près le coût de production et le bénéfice qui pourrait en découler?Si possible certains partenaires qui pourrais m’aider dans la production et la commercialisation? Merci
Bonjour M. Pierre s’il vous plait je suis a la recherche de la documentation qui m’indiquerait le taux de participation des jeunes dans la chaine de valeur soja au Togo.
Bonjour monsieur Pierre, nous sommes la société AGRIMARK-TOGO spécialisée dans la production et la commercialisation de soja au Togo . Nous sommes à la recherche d’un marché à l’international .
Bonsoir Monsieur Johnson,
Je voulais savoir si c’est possible d’obtenir votre étude ? Je pourrais passer aussi par les collègues de Tero, que je connais un peu…
Je travaille (depuis peu) pour Agropol, organisme de coopération de l’interprofession française des huiles et protéines végétales. Nous avons un partenariat avec le CIFS au Togo et je cherche à bien cerner le contexte de la filière.
Vous remerciant par votre réponse,
Cordialement,
Yolanda.
Je vous réponds sur votre boîte e-mail.
Bonjour Monsieur Pierre. Nous sommes la societe GREEN AGRI NOVA.
nous produisons des semences que nous redistribuons aux producteur d’une cooperative de 3500 membre au Togo. Nous recherchons du marché sur leurope.
Nous avons aussi besoin de conseils pour l’acquisition d’un materiel pour le nettoyage du soja afin d’atteindre 99% de pureté.
Ensuite des conseil pour du materiel de production de tourteaux de qualité mais de petite taille disons 8000 tonnes annuel.
Je vous réponds en message privé.
Je trouve qu’il n’y pas vraiment de différence de prix entre le soja biologique et le soja conventionnel. J’aimerais bien étudier la production du soja au brésil pour l’introduire au togo.
Merci pour le commentaire. Pourquoi le soja au Brésil ? Dans ce pays, la majorité de la production de soja est issue de semences génétiquement transformées. Cela pose de nombreux problèmes environnementaux et économiques, et clairement, ce n’est pas l’avenir. Au Togo, le soja n’est pas génétiquement modifié, qu’il soit bio ou non certifié, et c’est plutôt un avantage comparatif sur le marché international.
Merci beaucoup pour la réponse et bonne continuation. À la prochaine. Merci
Bonjour monsieur pierre je voulais savoir quelle est la différence sur le plan économique sur la culture conventionnelle et non conventionnelle sur le territoire Togolais ? Et l’évolution de la production des deux cultures (la durée par exemple)? La différence nutritive des deux cultures également ? Merci
Bonjour Gafourou DARE,
La différence entre la production de soja biologique et la culture conventionnelle, est essentiellement liée à l’application de méthodes de gestion de la fertilité et de contrôle des indésirables sans intrants chimiques dans le cas de l’agriculture biologique. Les coûts additionnels sont liés à la main d’œuvre et au paiement des frais d’inspection pour une production certifiée biologique. Ces coûts de certification peuvent être absorbés par le revenu des ventes lorsque les producteurs sont organisés collectivement. La production biologique peut être en outre agroécologique (par exemple alterner ranges de soja et de maïs), ce qui préserve mieux la fertilité des sols, garantissant un meilleur revenu. Sur le plan nutritif, je n’ai pas cette information.
Cordialement,
PJ
salut,
je suis entrain de défricher le champ.j’envisage faire le soja sur 4 ha minimum.est-ce-que je peu avoir de bonne semences chez vous?si je gagne de l’aide aussi je peu faire plus que prévu puisse que les moyens me manque.merci d’avance.
Bonjour Honoré,
Merci pour votre message. Malheureusement, je ne commercialise pas de semences de soja. Mon métier est le conseil.
Bonne chance dans vos efforts !
Bonjour monsieur Pierre je suis très intéressé par la culture du soja je possède plusieurs hectares de terres agricoles. J’aimerais me lancer dans le soja, est ce que vous pouvez me situer a peu près sur le coût de production sur un hectare et le bénéfice qui pourrait en découler?Aussi est il possible de m’éclairer sur les modalités de commercialisation ? Merci
Je viens de vous répondre par message sur votre boîte email.
Bonjour monsieur Pierre. Je m’intéresse à la culture de soja.Je voudrais svp savoir le coût de production et bénéfice sur un hectare dans le savane.
Merci d’avance
Tout dépend de votre équipement, et si vous visez le marché bio ou conventionnel. En culture manuelle, nous avons calculé en 2017 pour le soja bio : 160 000 FCFA de coût et 190 000 à 200 000 FCFA de bénéfices. En culture conventionnelle (c’est-à-dire non bio), les coûts et bénéfices sont assez proches. Beaucoup dépend en fait de votre mode d’organisation et de commercialisation également, qui peut justifier ou non la certification bio, sur le plan économique. Pour la région des Savanes, je ne suis pas allé personnellement, mais ma collègue pour le conventionnel, oui, à Dapaong. Les coûts étaient plus bas et les bénéfices similaires, donc les profits meilleurs, mais je ne sais pas si cet exemple était significatif. Il faudrait étudier en détail votre cas, pour vous apporter un conseil personnalisé.
Bonjour,
Je ne sais pas d’ou est ce que le rédacteur de cet article a obtenu l’information que les produits de BIO4EVER ont été declasses en 2015 pour cause de contamination? je trouve que cela est inexacte. Merci de chercher la bonne information
C’est l’information que nous avons obtenu auprès des acteurs de la filière soja au Togo. A noter que le propriétaire de l’entreprise Bio4Ever nous avait donné rendez-vous pendant cette enquête à ses bureaux à Lomé, mais qu’il n’a pas daigné honorer son rendez-vous. L’auteur de cet article est clairement identifié.
Si vous souhaitez apporter des informations supplémentaires, vous pouvez tout à fait le faire en toute transparence ici, ou bien confidentiellement en utilisant le formulaire Contact (en haut à droite du menu).
Nous sommes une structure agricole qui sensibilise et accompagne les communautés agricoles démunis à passer de l’agriculture de subsistance à l’agriculture commerciale par la promotion des cultures de rentes pour la réduction de la pauvreté, la famine, le chômage, l’exode rural et la protection de l’environnement au sein des communautés rurales à travers l’agriculture.
Précisément dans les communautés rurales de la Région des Plateaux du TOGO (La Préfecture de l’Est Mono et celle de KPELE)
Pour cette campagne agricole 2019
Nous avons 500 producteurs dans les communautés rurales de la Préfecture de KPELE et 503 producteurs dans l’Est Mono qui désirent mettre en valeur 700 Hectares pour la production de soja biologique.
Nous développons aussi lors de nos réunions de formation les idéologiques de reboisement tout en organisant les Volontaires dans chaque localité pour s’occuper de nos cites de pépinières des plants qui sont offerts aux producteurs au cours de l’année.
Nous aimerions passer par votre Organisation pour être en contact avec les preneurs français de nos produits ( soja, gingembre, bissap, noix d’acajou biologique)
Dans l’attente d’une suite favorable à notre demande nous prions d’accepter nos considérations distinguées.
Mr DEKOU KODJO
Responsable
Société FRGPS-COOP CA
Je vous remercie de votre message et de votre confiance. J’ai pris notre de votre besoin, et vous réponds par courriel dans les prochains jours, étant actuellement en mission dans l’Océan Indien.
Mr Dekou Kodjo, je procede 200 ha de terre agricole et veux me lancer dans la culture du soja. Pour cela, je cherche un partenaire avec qui nous développeront cette culture. Je reste disponible à votre réponse. Recevez mes sincères salutations.
Cher M. Kodjo,
Merci pour votre message. Nous vous répondrons sur votre adresse e-mail.
Cordialement,
PJ