« Qu’est-ce que la biopiraterie ? », « Ce phénomène est-il en progression ou en regression ?« , telles sont les premières questions posées par l’animateur de l’Entretien de l’Intelligence Économique sur France 24 à Pierre Johnson, expert international sur le sujet. Un entretien de 12 minutes que vous pouvez retrouver avec un des liens ci-dessous.
La biopiraterie n’est pas un terme juridique, mais a maintenant son équivalent en termes de droit international, la « mésappropriation ». Elle désigne le pillage par des entreprise ou centres de recherche, généralement des pays du Nord, des savoirs ancestraux des communautés autochtones sur la biodiversité, ou d’éléments de la biodiversité. Le Protocole de Nagoya qui les protège depuis 2010 parle de ressources génétiques, d’accès et de partage des avantages. La situation a progressé, mais pas disparu. En cause : l’obligation pour les États signataires de traduire ces obligations dans leur législation nationale, le manque de compréhension (parfois) des enjeux, et surtout le manque de respect et de considération pour la valeur de ces savoirs traditionnels et éléments de la biodiversité, face aux énormes profits qui peuvent être réalisés dans les secteurs pharmaceutiques, cosmétiques, touristiques et autres.
Cet entretien fait le point à l’automne 2023 sur la réalité actuelle de ce phénomène, et les efforts de pays d’Afrique, de l’océan Indien, d’Asie et d’Amérique latine pour le contenir.
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Pour en savoir plus
- Lisez le livre « Biopiraterie : quelles alternatives au pillage des ressources naturelles et des savoirs ancestraux ? » (éd. Charles Leopold Mayer).